Contrat d’Apprentissage Jeunesse (CAJ) 

Il a été instauré par le Président de la République, Chef de l’Etat au sortir des Assises sociales organisées en avril 2014 à Angondjé.

Son encadrement juridique est intervenu  le 02 novembre 2016 par la prise de l’arrêté n° 0282/MTEFTPIJ déterminant des dispositions spécifiques d’application du décret n°0100/PR/MTE du 17 février 2016 relatif à la mise en œuvre de l’apprentissage.

Ce dispositif qui revêt un caractère obligatoire, conformément aux dispositions du décret n°0100/PR/MTE susmentionné, concerne les entreprises de plus de 50 salariés et d’au moins trois (03) ans d’activités. L’adhésion des autres entreprises à ce dispositif est libre.

Le Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) est un mécanisme d’insertion à l’emploi qui autorise les entreprises à accueillir des jeunes  âgés de 16 à 35 ans  dont l’expérience professionnelle est au maximum de 2 ans. 

Par ailleurs, dans le cadre de ce dispositif l’entreprise qui a signé une Convention CAJ avec le Fonds d’Aide à l’Insertion et à la Réinsertion Professionnelles (FIR) bénéficie de ce qui suit : 

• la possibilité de fixer la durée de la convention en accord avec l’employeur ainsi que la durée des contrats passés avec les stagiaires tant que cette dernière n’excède pas 2 ans, renouvellement compris ;
  
• la latitude de fixer l’indemnité de stage en garantissant toutefois un minimum de 80.000 F CFA sachant que cette      indemnité n’est soumise à aucun prélèvement social  et fiscal (Pas besoin de bulletin de paie) ;
• les formalités administratives de déclaration et d’immatriculation à la CNSS et à la CNAMGS des stagiaires incombent au FIR ;
• la flexibilité dans l’exécution du stage d’insertion (arrêt avant terme sans indemnité compensatrice ni préavis) avec      aucune obligation d’embauche.

 A ce jour, plus de 150 entreprises installées sur Libreville, Port gentil et Franceville ont signé des conventions CAJ depuis 2016.